Astuces: L’Europe, de toutes les façons…

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De nombreux Québécois sont fascinés par l’Europe, et avec raison… Chacun de ses pays est une terre de promesses, où se mélangent l’histoire, les châteaux, les musées, sans parler des bons vins et des cuisines régionales. J’ai commencé à la découvrir sac au dos et aujourd’hui, j’en parcoure des bouts en train, en vélo ou en bateau… Chose certaine, quel que soit le rythme ou le moyen qu’on choisit, il y a toujours de belles surprises qui nous attendent. Voici donc quelques options possibles:

1) D’un pays à l’autre, en avion :

Autrefois, on s’achetait une passe de train et le tour était joué ! Dorénavant, avec la concurrence des nombreuses compagnies « low cost «  en Europe (Ryan Air, Vueling, Easy Jet, etc.), il arrive que ce soit plus avantageux de prendre l’avion, surtout lorqu’on souhaite se concentrer autour des grandes villes (ex: Paris, Rome, Barcelone, etc.). Souvent, les prix affichés sont très attrayants (moins chers que le train), sans parler de l’économie de temps, puisque la majorité des vols à l’intérieur de l’Europe ne durent guère plus de deux heures.  Généralement, les prix varient selon la date choisie et le moment où vous achetez le billet (plus à l’avance possible = moins cher, généralement). Par contre, il y a quelques points dont il faut se méfier avant de décider. Tout d’abord, l’emplacement de l’aéroport. Plusieurs de ces compagnies volent à partir d’aéroports qui sont très excentrés et souvent, inaccessibles par transport en commun. Si tel est le cas, le trajet en taxi coûtera plus cher que le billet d’avion (ou presque !). Même chose si votre vol part aux aurores, à une heure où les transports en commun ne sont pas encore en opération… Donc, pensez-y bien avant de choisir l’heure du vol et l’aéroport desservi ! Deuxième chose à considérer: les bagages ! De nombreuses compagnies qui proposent des tarifs très agressifs vous demanderont de payer un supplément pour une valise en soute (100 à 150$) et même, pour un bagage à main (autour de 75$ ou 100$). Et ce, pour chaque portion de trajet ! Ces ajouts augmentent considérablement le coût du voyage, sans parler des coûts supplémentaires pour sélectionner des sièges ou pour toute autre demande un peu hors norme. Donc, il faut prendre en compte toutes ces variables pour décider si l’avion ou le train s’avère la meilleure option.

2) En voiture :

Personnellement, j’ai voyagé en voiture au Portugal, en Italie, en France, en Belgique et en Allemagne. Et, chaque fois, j’ai pu constater que la voiture permet notamment d’explorer une foule de petits coins de la campagne, difficiles d’accès autrement. Et, bien qu’il soit parfois difficile de sortir des grandes villes (comme Rome, par exemple), le reste se fait assez facilement, d’autant plus que les routes sont bien signalisées en Europe. Il ne faut pas circuler lentement dans la voie de dépassement (surtout en Allemagne !) mais, de toute façon, mieux vaut privilégier les petites routes: plus panoramiques que les autoroutes ! (D’ailleurs, on peut programmer les GPS pour choisir des routes non payantes) De plus, les péages sur les autoroutes sont assez onéreux, notamment en France.

Bien sûr, on peut choisir la location de voiture traditionnelle. Mais, de plus en plus, les Canadiens optent aussi pour la formule achat-rachat, qui devient vite avantageuse: dès qu’on envisage de louer pour plus de deux semaines et/ou de visiter plus d’un pays. Car l’achat-rachat permet d’obtenir exactement le modèle de voiture qu’on désire et de rouler avec une voiture neuve (meilleure garantie et paix d’esprit par rapport à l’état du véhicule). De plus, les assurances sont automatiquement incluses, de même que le GPS (dans 95% des cas). Il n’y a pas de frais de second conducteur et on dispose aussi d’une plus grande liberté par rapport au territoire qu’on peut explorer. Il est vrai qu’au départ, la location de voiture peut sembler plus économique. Mais il faut bien évaluer nos besoins et vérifier les coûts potentiels qui peuvent se rajouter, sur place, à la livraison (souvent, plusieurs frais se rajoutent au moment de la prise en charge). Certes, la location demeure intéressante pour les courtes durées, mais la formule achat-rachat peut aussi être une option valable, pour tous les voyages qui oscillent entre 10 et 175 jours. Chose certaine, pour ce genre de transactions, mieux vaut consulter votre agent de voyage ou des compagnies spécialisées, telles qu’Europ Auto. http://www.europauto.ca, http://www.renaultcanada.com

3) En train:

Même si les compagnies aériennes « low-cost » le rendent parfois moins compétitif, le train conserve néanmoins plusieurs avantages lui aussi. Le réseau est vaste, efficace et généralement ponctuel (surtout en Suisse ! ) Et comme on y retrouve de plus en plus de trains rapides (comme les TGV), les temps de trajets entre les villes raccourcissent. Et  l’expérience de ces trains à grande vitesse vaut la peine elle aussi… Autre avantage: celui de pouvoir aller de centre-ville en centre-ville. De plus, il n’y a pas de surcharge de bagages; ce qui devient intéressant pour ceux qui voyagent assez chargés. Et, comme le train fait partie de la culture populaire en Europe, c’est un endroit idéal pour rencontrer d’autres voyageurs, prendre le pouls d’une région et découvrir les paysages en cours de route.

Là encore, on peut économiser beaucoup lorsqu’on achète nos billets à l’avance ou qu’on surveille les promotions. Par contre, si on planifie de faire plus de trois trajets dans un pays ou quelques pays voisins, il devient avantageux de se procurer une des nombreuses passes ferroviaires vendues par Rail Europe. Il en existe toute une panoplie maintenant: qu’il faut choisir en fonction du nombre de trajets et des pays qu’on souhaite. Il y a aussi des passes qui permettent plus de flexibilité et d’improvisation, mais celles-là sont nettement plus chères. Un bon compromis selon moi: l’Eurail Select Pass (5 à 15 jours de transport en deux mois, dans 3, 4 ou 5 pays). Par contre, généralement, ces passes ne couvrent pas les trains rapides ni les trains de nuit, pour lesquels il faut aussi débourser des suppléments (pour les réservations de sièges ou pour les couchettes, notamment). Si vous avez une de ces passes, renseignez-vous avant de prévoir un trajet à bord d’un TGV ou des grands trains internationaux.  http://www.raileurope.ca

4) Au fil de l’eau:

Depuis quelques années, les croisières fluviales en Europe ont augmenté et gagnent de plus en plus de popularité. De fait, de nombreux fleuves (la Seine, la Tamise, le Douro, etc.) ponctuent les paysages européens et traversent plusieurs de ses capitales, permettant de découvrir celles-ci sous un angle bien différent. Pour les nord-américains, le Danube demeure l’un des plus populaires, car il traverse certaines des plus belles capitales d’Europe centrale, telles que Vienne, Budapest et Bratislava, par exemple. Au Québec, le voyagiste Tours Chanteclerc propose plusieurs croisières fluviales sur le Danube, généralement accompagnées en français.  Ils ont aussi des croisières fluviales en Russie, au Portugal, de même qu’une croisière pendant les marchés de Noël, à Vienne.  http://www.tourschanteclerc.com/

En été, de nombreux paquebots sillonnent également la Méditerranée ou l’Adriatique, en arrêtant dans des villes comme Naples, Marseille, Barcelone ou Dubrovnik. Personnellement, j’ai découvert la Croatie lors d’une croisière et j’ai réalisé que cette formule était particulièrement agréable et appropriée pour découvrir les petites îles et le riche patrimoine maritime de la Croatie. Chose certaine, à cause de l’animation pour tous à bord des navires, la croisière en Europe s’avère une formule idéale pour des vacances inter-générations. En marge de ses nombreux vols vers l’Europe, Transat offre aussi un grand choix de croisières en Méditerranée, à partir des villes qu’elle dessert: notamment avec les compagnies Costa et Norwegian. Et leurs prix sont très compétitifs, d’autant plus que ces forfaits comprennent les vols (aller-retour), la protection de vols (en cas de retard), les transferts jusqu’au navire et la croisière. http://www.transat.com

Voyez aussi mes sujets sur la croisière sur le Danube : https://nathaliedegrandmont.com/2016/06/16/cap-sur-le-danube/

Et sur ma croisière en Croatie:

https://nathaliedegrandmont.com/2013/07/12/croatie-mer-et-merveilles-de-ladriatique/

5) En péniche: 

Vous êtes contemplatifs ou souhaitez quelque chose de réellement original ? Peut-être que la location de péniche est LA formule pour vous ! Chose certaine, cette formule permet de découvrir une région à la vitesse de l’escargot (8km/heure), de sentir les odeurs, d’admirer pleinement la végétation et les paysages. La location de péniche ne nécessite pas de permis spécial. Bien sûr, le locateur vous explique les manœuvres le jour du départ, mais la plupart des gens les assimilent assez rapidement, même si les accostages dans les villes et le passage des écluses requièrent un peu plus d’adresse. Cette formule est disponible dans plusieurs pays (dont l’Irlande, l’Allemagne, la Pologne, la France, les Pays-Bas), mais le sud et sud-ouest de la France demeurent des régions très populaires, notamment à cause du fameux Canal du Midi, qui traverse des vignobles et des paysages bucoliques, entre autres. Généralement, les péniches peuvent accueillir de 2 à 10 personnes. Là encore, pour ce genre de formule, mieux vaut s’adresser à des agences spécialisées, telles que Vision Travel, par exemple.  (514-342-9554, poste 3360)

6) En vélo:

En Europe, certains des paysages sont si pittoresques qu’il faut prendre le temps de les admirer tout doucement: au rythme de la marche ou du vélo, par exemple. La compagnie Ekilib propose plusieurs circuits à vélo, dont certains qui combinent même vélo et bateau. On séjourne sur un bateau très confortable, qui transporte les bagages et devient le lieu de rendez-vous du groupe, tous les soirs. Mais chaque matin, on enfourche nos vélos (fournis à bord), pour parcourir entre 30 et 50 kilomètres, le plus souvent sur des routes de campagne tranquilles et panoramiques. (Ils ont aussi un circuit vélo-voilier, à travers les îles grecques) . Outre leurs circuits de groupe (accompagnés), Ekilib offre aussi de nombreux circuits de vélo en liberté (pour les individuels), dans différents pays et de différents niveaux de difficulté. Ces forfaits comprennent l’hébergement, les petits-déjeuners, les cartes des parcours et le transport quotidien des bagages entre les hôtels. Dans la majorité de leurs forfaits individuels ou de groupe, il y a aussi la possibilité de louer des vélos électriques. Pour voir toute la panoplie de leurs circuits vélo, voyez leur site internet: http://www.ekilib.com

On peut aussi s’organiser nos propres itinéraires de vélo: en utilisant les nombreuses pistes cyclables, de plus en plus nombreuses en Europe. La France en a développé certaines le long de la Loire, sans parler de la ViaRhôna: une belle véloroute de 815 kilomètres, qui permet de relier le Lac Léman jusqu’ aux plages de la Méditerranée. De son côté, la Suisse a aussi développé de nombreux itinéraires adaptés pour le vélo ou le vélo électrique, avec des bornes de recharge un peu partout, des compagnies de location et d’entretien, etc. L’un des plus beaux circuits s’appelle la « Route du coeur » et il traverse une bonne partie de la Suisse centrale, de Lausanne jusqu’à Berne. Dans la région de Lausanne, il longe le lac Léman, les vignobles du Lavaux et plusieurs villes élégantes telles que Montreux, Nyons et Morges, par exemple. Aux abords de Berne, il traverse plutôt les plateaux pré-alpins de l’Oberland bernois, avec ses nombreux pâturages, ses maisons de bois et la rivière Emmen, qui a donné son nom au fameux fromage Emmental. On trouve beaucoup de détails sur les circuits de vélo électrique en Suisse sur http://www.myswitzerland.com.

Voyez aussi mon sujet sur la ViaRhôna:

https://nathaliedegrandmont.com/2017/02/23/france-pedaler-et-se-regaler-le-long-du-rhone/

Et mon sujet sur le vélo en Suisse:

https://nathaliedegrandmont.com/2015/02/19/suisse-vins-et-fromage-en-bicyclette/

Et aux Pays-Bas: https://nathaliedegrandmont.com/2016/03/15/les-pays-bas-vive-la-tulipomanie/

Voyez aussi mes sujets sur Lisbonne, Barcelone, Paris, Bruxelles, Lyon, Amsterdam, Londres, la Toscane, la Côte amalfitaine et plusieurs autres. Ou mes trucs pour économiser en voyage:

https://nathaliedegrandmont.com/2015/06/22/top-25-trucs-pour-economiser-en-voyage-pour-les-repas/

Informations pratiques:

S’y rendre: Du printemps jusqu’à la fin octobre, Transat propose de nombreux vols directs qui relient Montréal (ou Québec) à plusieurs villes européennes (Barcelone, Toulouse, Bordeaux, Paris, Lyon, Marseille, Londres, Rome, Lisbonne, Athènes, Prague, et d’autres) Avec un tel réseau, il est aussi possible d’organiser notre itinéraire pour atterrir dans une ville et repartir d’une autre (sans frais suppl.); ce qui nous permet de combiner quelques régions ou pays, dans un même voyage. http://www.transat.com

Grâce à sa nouvelle division Rouge, Air Canada dessert elle aussi de plus en plus de villes d’Europe à des prix compétitifs, dont Paris, Barcelone, Dublin, Rome et Athènes, entre autres.  http://www.aircanada.com

Informations supplémentaires: https://www.france.fr/fr, http://www.spaininfo.com, https://www.visitportugal.com/en, http://www.visitbritain.com,

 

 

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