La côte amalfitaine est devenue l’un des moteurs touristiques du sud de l’Italie et (un peu) victime de son succès… Mais on comprend aisément pourquoi !
Arriver par la route et par la mer :
Le printemps et l’automne sont idéals pour partir à la découverte du sud de l’Italie : que ce soit en voiture, en navire de croisière ou avec les nombreux traversiers qui desservent la côte, à partir de Salerne ou de Sorrente. Mais, quelle que soit la manière qu’on choisisse, la côte amalfitaine réserve tout un spectacle ! Tout d’abord, le golfe de Naples au nord puis celui de Salerne au sud, séparés par la presqu’île de Sorrente. En guise d’amphithéâtre, des falaises abruptes et des villages qui s’accrochent à leurs flancs. Au parterre, des ports de plaisance et quelques plages, généralement assez petites et confinées entre des rochers.
Mais ici, les meilleurs sièges se trouvent définitivement au balcon : sur la route nationale 163, qui serpente pendant des kilomètres le long de la côte amalfitaine, entre ciel et mer… D’ailleurs, ses nombreux lacets et virages provoquent bien des émois, d’autant plus qu’au détour de chacun d’eux surgissent des panoramas différents : la mer qui scintille au soleil, l’île de Capri au large ou des villages comme Amalfi ou Positano, passés maîtres dans l’art de la dolce vita…
Amalfi:
Amalfi a donné son nom à cette région, car au 11ème siècle, elle était l’une des grandes puissances maritimes du sud de l’Italie, rivalisant avec Gênes et Venise, sur la route du commerce maritime avec l’Orient. Il reste encore quelques legs de ce passé marchand, notamment autour de sa cathédrale – le Duomo di Sant’Andrea – perchée au sommet d’un escalier magistral. Il devient vite irrésistible de flâner à l’une des nombreuses terrasses de café ou devant les nombreuses boutiques, qui proposent toutes sortes de produits faits à partir des agrumes de la région, dont le fameux limoncello, (une liqueur faite à partir de citrons). Avis aux becs sucrés: ne manquez pas d’aller goûter les bombes glacées ou les croissants au citron de la Pâtisserie Pansa (sur la place du Duomo).
Ravello:
J’ai eu un coup de coeur pour la ville de Ravello et pour le trajet en autobus, qui permet d’expérimenter les méandres de la route. Plus haut, plus petit et plus tranquille qu’Amalfi, Ravello s’est forgé une solide réputation auprès des mélomanes, grâce à ses festivals de musique classique, qui se déroulent dans le cadre enchanteur de la Villa Ruffollo. A cela s’ajoutent des points de vue extraordinaires, susceptibles d’en inspirer plus d’un ! D’ailleurs, même les serveurs de Ravello ont un peu l’âme de poètes, affirmant avec fierté que leur ville est l’un des plus beaux « balcons » du monde… Et on leur donne raison !
Capri, l’étoile !
Capri vaut le détour, mais à condition d’aimer les foules ! Elle dégage une certaine élégance et attire des visiteurs plutôt fortunés, comme en témoignent ses nombreuses boutiques haut de gamme. Par contre, avec toutes ses maisons blanches et ses jardins qui se déploient en étages, on ne peut nier son charme… Comme l’expliquait notre guide, « le port de Marina Grande est le rez-de-chaussée, alors que la ville de Capri constitue le premier étage, accessible par le biais d’un funiculaire. Puis la ville d’Anacapri, elle, pourrait être le deuxième étage ». (Bon à savoir, des minibus mènent de Capri jusqu’à la piazzetta d’Anacapri.)
Parfums et jardins de Capri:
A Capri, il y a aussi le jardin d’Auguste. Bonjour la vue ! Vous y serez aux premières loges pour admirer les falaises, toutes les nuances de bleus qui les encerclent et les fameux Faraglioni, les rochers emblèmes de Capri. A lui seul, ce point de vue nous fait comprendre pourquoi Capri et la côte amalfitaine sont entrées dans la légende… dès l’époque lointaine d’Ulysse. De retour vers la ville, on croise d’autres beaux point de vue, plusieurs arbres fruitiers et la parfumerie Corthusia, qui met en vedette toutes les fleurs de l’île. L’été, il y a des traversées à tous les quarts d’heure, entre Sorrente et Capri.
Merci à Expertours et à Transat, pour avoir permis la réalisation de ce reportage.
Voyez aussi:
https://nathaliedegrandmont.com/2016/05/18/italie-conseils-pour-decouvrir-pompei/
Informations pratiques:
Se rendre : D’avril à octobre, Transat propose des vols directs entre Montréal et Rome. Pour l’avoir essayé, la Classe Club s’avère très confortable: beaucoup d’espace, repas chauds et multiples services de vins ou mousseux, trousse de bienvenue complète, grand choix de divertissements. http://www.transat.com
Séjours et circuits : Spécialiste de l’Italie, Vacances Expertours offre plusieurs circuits qui incluent cette région, dont des circuits semi-accompagnés à Sorrente, Positano et Amalfi. Ils offrent aussi plusieurs hôtels sur la côte amalfitaine, dont le Grand Hôtel Flora, à Sorrento. Très intéressants aussi: leurs longs séjours plus au sud, notamment à l’Hôtel Santa Maria Di Castellabate. http://www.expertours.ca
Saisons idéales : Le printemps et l’automne, car il y a moins de monde qu’en été et les températures (y compris celle de la mer) demeurent clémentes jusqu’à tard en automne.
Adresse gourmande: A Capri: Da Alberto, en face de la sortie du funiculaire. À la fois un café (avec charmante terrasse) et une pâtisserie, qui propose notamment la torta caprese (spécialité locale, à base de chocolat et d’amandes).